Beni, les femmes handicapées retrouvent leur dignité grâce aux activités génératrices de revenus

Beni, les femmes handicapées retrouvent leur dignité grâce aux activités génératrices de revenus

Quelques filles mères handicapées de la ville de Béni, ont témoigné d’une amélioration significative de leurs conditions de vie grâce à un projet d’élevage des poules, exécuté par notre partenaire Agence de Promotion des Droits des Personnes Handicapés\ACPDH.

 Après 7 mois ce projet semble avoir déjà produit un changement significatif dans la vie des bénéficiaires, de cet élevage chacune d’elle dispose actuellement d’une activité génératrice de revenus de son choix et selon ses capacités

« Je suis capable de subvenir aux besoins de ma famille, » argumente Masika Kyankere Victorine, mère de quatre enfants. Toute joyeuse, elle explique comment elle a réussi à monter d’autres activités génératrices de revenus à partir de ce projet d’élevage des poules.

« J’étais méprisée presque de tous, lorsque j’ai vendu mes poules, j’ai obtenu une somme importante d’argent. J’ai directement acheté un champ de manioc et c’est celui que je vends sous forme de cossettes, au même moment j’ai acheté un bidon d’huile de palme que je suis en train de commercialiser. Depuis que j’ai décroché ce projet, j’ai inscrit mes deux enfants à l’école, cela me permet non seulement de couvrir leurs frais scolaires annuels mais également de répondre favorablement à d’autres besoins, sanitaires, alimentaires et vestimentaires. »

Une autre bénéficiaire c’est Masika Anuarite,âgée de 35 ans mère célibataire d’un enfant. Grâce à l’élevage des poules, elle a accru son capital et a débuté l’élevage des porcs. « J’ai voulu monter de niveau et gagner un peu plus, le premier capital de l’élevage des poules était de 50 dollars, 5 mois après il est monté à 450 dollars, je me suis dit qu’il fallait penser à autre chose de plus rentable, c’est ainsi que j’ai installé un espace dans mon champ et y ai mis 6 porcs. Par mois c’était plus facile pour moi de percevoir un intérêt de 80 dollars, ce qui m’a permis de mettre mon fils à l’école même s’il avait déjà vieilli, faute d’argent il a commencé sa première année à l’âge de 5 ans. Merci au Fonds pour les femmes congolaises pour avoir pensé à nous, plusieurs donateurs pensent qu’on ne peut rien faire à cause de notre handicap. »

Il faut noter que ce projet avait d’abord ciblé dix filles mères vivant avec handicap de la ville de Beni.Il pourra s’étendre dans d’autres coins les jours à venir, a fait savoir Emmanuel Kakule président du conseil d’administration de l’ACPDH

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