La situation alarmante des femmes et jeunes filles après l’éruption Nyiragongo

LA SITUATION ALARMANTE DES FEMMES ET JEUNES FILLES APRES L'ERUPTION VOLCANIQUE

Des milliers des femmes  et enfants ont parcouru plus de vingt kilomètre a pied pour fuir le volcan Nyiragongo, il a été remarqué que faute d’encadrement certains enfants ont été séparés de leurs enfants, l’autre drame c’est aussi  quelques abus et exploitations sexuels et violences physiques  identifiés dans les familles d’accueil et dans certains sites de déplacement.

A saké dans le territoire de  Masisi  un site indiqué par le gouvernement provincial du Nord Kivu, pour les premiers jours, les femmes et jeunes filles ne s’étaient pas senties en sécurité car elles partageaient les mêmes locaux avec les hommes.

’ ’On nous a demandé de quitter Goma, en y arrivant  je pensais que tout était organisé, c’était pénible car pour se changer il fallait  exposer sa nudité devant les inconnus, le jour suivant à cause du stress j’ai eu mes règles, je n’avais pas de bande hygiénique et j’avais honte quon le découvre   nous révèle une jeune fille qui a quitté le quartie mabanga sud.

                           Des enfants séparés de leurs parents

Par peur que tout soit brulé par le volcan les déplacés n’avaient pas de choix, les objets nécessiteux comme les habits, matelas et quelques nourritures étaient emportés et les enfants de plus de 3 ans devaient marcher. Cette distance était tellement longue, par fatigue, faim embouteillage les parents ont perdu contrôle sur les enfants,  et certains se sont éloignés de leurs familles.

Les violences physiques, abus et exploitations sexuels identifiés dans les familles d’accueil  et sites des déplacements
 Women in action for Human Dignity WHADI en sigle , une organisation bénéficiaire de Fonds du FFC, présente  sur terrain, qui a mené une évaluation rapide de la situation rapporte que la coordination de la distribution des vivres et non vivres, dons des ONG et du gouvernement provincial  n’a pas été bien structurée, car n’ayant pas tenu compte de certaines susceptibilités, malgré l’état d’urgence.
Seuls les plus forts physiquement en ont eu accès prioritairement, laissant les vulnérables (vieillards, malades, les femmes enceintes, les enfants séparés des parents, etc.) à leurs triste sort.  Une partie des dons a aussi été déclarée détournée, Aucune attention particulière n’a été accordée aux femmes et enfants, doublement affectés après le choc provoqué par l’éruption  du volcan, les tremblements de terre à répétions, et comme si cela ne suffisait pas, les conditions d’accueil peu favorable dans les sites de déplacement.  
Il faut noter que Le FFC a assisté    en vivre et non vivre plus de 400 femmes et jeunes filles dont les Maisons ont été calcinées par la lave , une séance de detraumatisation a été également au rendez- vous.
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